[EDIT] J'ai décidé de rajouter un exemple intéressant en début de post sur la différence entre les écoles de sciences sociales américaines et françaises. Dans les commentaires j'ai répondu à des questions sur le titre de mon blog mais aussi sur la comparaison entre le culture geek et le mouvement hip-hop, mais aussi le racisme dans le "milieu geek", donc essayez de lire c'est hyper intéressant. J'ai aussi essayé de rajouter un peu plus de liens hypertextes et de corriger les fautes. Il y a aussi une nouvelle citation ajoutée à la conclusion. Merci de votre compréhension.
Je trouve personnellement que c'est là l'un de ces principaux problèmes de son discours car l'auteur continue de distinguer les individus par communautés, comme revient très souvent son stéréotype du "jeune homme blanc cis-hétéro de classe aisée" (ce que je ne suis pas héhé!). A ce sujet, ce qui est intéressant justement c'est lorsqu'on lit bien son article et aussi lorsqu'on écoute ce qu'elle dit dans ses interventions, il apparaît que le "féminisme geek" dont elle se prétend lui soit inspirée par le même qui existe aux Etats-Unis. Cependant, on ne peut appliquer une vision très américaine dans sa conception à la société française pour la simple et bonne raison que nos écoles de sciences sociales et nos sociétés sont extrêmement différentes. Aux Etats-Unis ça ne dérange personne de ficher le nombre exacte d'individus d'origine ouest-africaine qui résident dans le pays, la vision communautaire y est donc très présente d'autant plus que contrairement à nous ils utilisent le mot "race". En France on ne peut pas faire ça car comme c'est écrit dans l'article I de la Constitution que : "La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion.". Cela veut dire qu'elle est aveugle devant tout signe distinctif, tout ce qu'elle voit ce sont des citoyens français, il ne doit donc pas exister de communautarisme. Et cela casse vraiment une vision sociale anglo-saxone de la chose. Là où pour coller un PV à un automobiliste, aux USA, on doit préciser sa couleur de peau par exemple. On ne peut donc appliquer une "analyse sociologique" anglo-saxone à la société française. C'est un non-sens. On le voit d'ailleurs dans son article avec une utilisation quasi-systématique de mots empruntés à la langue de Shakespeare à l'image du "mansplaining" par exemple, comme l'explique bien @Zestryon sur Twitter. Encore une fois on ne peut calquer une vision de la société sur une autre, surtout qu'elle le dit dans le podcast Late Late Boudoir Gambetta, qu'il ne faut pas faire d'amalgames entre les différentes formes de féminismes qui existent à travers le monde. Elle fait donc est exactement ce qu'elle dénonce.
Il est d'ailleurs intéressant d'observer l'hypocrisie dont fait preuve l'auteur lorsqu'elle s'adresse à tel ou tel audience et comment cela ne la dérange pas du tout. Surtout qu'il s'agit ici de la diabolisation classique du genre : "ouais j'aimais bien Martin Luther King mais putain Malcom X c'était vraiment qu'un gros fasciste". Si on suit le raisonnement de l'auteur, des personnes de droite n'auraient donc pas le droit de critiquer le mouvement FEMEN mais des féministes de gauches en auraient quant à elle le droit, (encore une fois) et de qualifier leurs idées de "conneries". En revanche elle voudrait aussi nous faire croire, dans le podcast Late Late Boudoir Gambetta présenté par Chloé et Alvin, qu'elle pense que le sexe (et donc par extension la couleur, etc...) n'aurait pas d'importance sur nos goût et nos envies puisque nous serions tous des joueurs parfaitement identiques complètement déconnectées de toute distinction. Or, elle va faire plusieurs fois référence dans son article à son stéréotype de "l'homme blanc...", notamment lorsqu'elle va répondre à certains messages sur Twitter.
A ce sujet, j'ai d'ailleurs émis l'idée que son article présentait plusieurs paradoxes, et aussi un manque d'objectivité inquiétant. Elle m'a d'abord dit (comme elle le dit sur Ecrans.fr) que puisque l'article était un post sur un blog il ne requérait pas d'objectivité, puis a fait référence au fait que je sois homme et que donc je ne pouvais en parler. L'auteur m'a répondu d'un ton sarcastique (et oui l'humour encore et toujours) m'a attribué les mêmes adjectifs et substantifs qu'aux "autres mâles venu lui apprendre comment penser et dénoncer le sexisme." Elle m'a donc bloqué sur Twitter à la suite de cet ultime message que je trouve assez respectueux (jugez par vous même). Oui. Je suis un indésirable que voulez-vous. Je ne suis cependant pas d'accord avec l'idée selon laquelle un article de ce type ne requérait pas d'objectivité car lorsqu'on écrit un article qui possède une vocation universelle comme celui-ci on se doit d'être objectif. Surtout quand ce même article met en avant des données sociologiques et présentées avec un ton pseudo-scientifique. Cet article n'est pas juste un rat-le-bol (surtout qu'il lui a fallu 6 mois pour l'écrire...), car il essaie d'intellectualiser une pensée, un discours, en nous disant que ÇA c'est la vérité.
Et c'est là où l'on en vient au dogmatisme et à ce qui ressemble beaucoup à de l’extrémisme religieux. (Oui oui, t'as bien lu mon coco). Cet endroit proche des ténèbres où l'esprit critique est bafoué, où les opposants sont caricaturés, car c'est bien ça le soucis. Tout le monde peut raconter toutes les conneries qu'il veut du moment qu'on peut discuter (débattre) y'a pas de problèmes. Et ben, non. Il semblerait que ça n'existe pas chez cet auteur ni même chez une partie de ceux qui sont d'accords avec elle a priori. On est dans un premier temps caricaturé (comme un sexiste paternaliste ou comme un sexiste con, à vous de voir) et par la suite ignoré. Bah c'est bien connu, le volonté de non-débat contribue à la crédibilité de son propre discours. Moi j'appelle ça la branlette de l'auto-satisfaction, vous appelez ça comme vous voulez. Elle a d'ailleurs été invité par le rédacteur en chef du site Gameblog.fr, RaHaN, qui lui a proposé de venir enregistrer un podcast qui avait pour sujet (ça tombe bien) le sexisme dans le jeu vidéo. Invitation qu'elle a refusée sous prétexte que Gameblog publiait assez régulièrement du contenu assez sexiste (ce qui est assez vrai) mais étrangement je trouve que c'est une occasion manquée de faire entendre sa voix de "spécialiste" sur le sujet. Parce-que bon refuser un débat sous prétexte que la moitié des personnes avec qui tu vas parler son pas d'accord avec toi et que t'as peur d'eux je trouve pas ça très logique et intelligent. Après on peut dire ce qu'on veut de Gameblog mais c'était tout de même une main tendue.
Continuons sur l'analogie avec l’extrémisme religieux, il y a une phrase de l'auteur dans le podcast Late Late Boudoir Gambetta où elle dénoncent un peu les "paternalistes" en disant ceci : "Les gens qui parlent de féminisme n'ont généralement pas rencontrés le féminisme." Sous-entendu, "tu peux pas comprendre si t'en ai pas". Je suis désolé mais pour moi ça me fait un peu penser à une organisation sectaire ce genre de phrase, je dis pas que c'est le cas, je dis juste que la représentation du féminisme par l'auteur est assez flippante, et moi ça me rappelle ce genre de phrase : "Les athées qui parlent de religion n'ont généralement pas compris la parole de Dieu." On retrouve donc ce même procédé qui vise à dé-crédibilisé son interlocuteur en lui faisant croire qu'il n'a rien compris et qu'il n'est ou ne peut être touché par un discours quel qu'il soit, de part sa nature (ne serait-ce pas sexiste ?). Ce commentaire illustre très bien cet état de fait.
Une des phrases qui m'a aussi beaucoup alertée : "J'ai ouvert les yeux !" (sous-entendu grâce au féminisme) ou encore des témoignages de personnes qui lui disent que grâce à son article ils se sont rendus compte de la manière dont ils se comportaient en présence de femmes pendant leurs parties en lignes où de la manière dont se comportaient leurs amis. C'est encore et toujours l'allégorie de la "taverne" par Platon (téma la double référence wesh) qui a d'ailleurs été réutilisée par tout les monothéismes pour nous faire croire que c'était eux LA VÉRITÉ. Au final c'est très chrétien tout ça, parce-que dans toutes les émissions dans lesquelles elle était invitée où elle faisait référence aux personnes qui sont totalement d'accord avec son article, qui auraient donc "ouverts les yeux". C'est pourquoi que je trouve aberrant et consternant que des personnes aient besoin de lire un article sur le net pour découvrir qu'on a toujours plus ou moins toujours vécu dans une société phallocrate (genre c'est un scoop ? azy cimer). Et c'est là où ça m'attriste, c'est que les gens s'en réjouissent. Du genre "merci grâce à toi je pige mieux le monde youhou je suis libre !" Où est la réflexion personnelle là-dedans ? Où est l'esprit critique ? C'est peut-être un peu hors-sujet mais comme le dit M. Piouf dans le podcast numéro 35 de Bazingcast, les individus contemporains (nous quoi) ne seraient pas forcément plus intelligents que leurs ancêtres car ils apprendraient seulement à exploiter des bases de données là où leurs prédécesseurs devaient réfléchir tout le temps aux différents aspects naturels du monde qui les entourait. Puis de toute façon croire c'est plus facile que penser, hein.
L'humanité est-elle donc vouée à suivre des prophètes qui lui dicteraient ce qui est vrai ou non sans rechigner (j'avoue je pars dans un de ces délires là...) ?
En fait, non. (Avoue tu l'as cru :D) Parce-qu'il y a des émissions comme Arrêt Sur Images qui sont là pour questionner ce genre discours. Pour ce qui connaissent pas c'est une émission présenté par l'excellent Daniel Schneidermann (Dany Dan pour les intimes) qui décrypte les médias en gros. Voilà. Et c'est plutôt pas mal. Donc comme je disais ASI est là pour questionner ce genre de discours comme par exemple au moment l'auteur va citer une Une de Canard PC consacré au jeu Tomb Raider paru il y'a de ça quelques années, dans lequel le magazine parlait de Lara comme d'une "jouvencelle" ce qui semblait beaucoup déranger notre auteur alors que tout le monde (ou presque) sur le plateau s'accordait à dire que ce n'était pas inapproprié. Elle se rebiffe donc et se rabat sur une autre expression beaucoup plus olé olé selon ses critères. C'est donc ça toute l'expertise et l'analyse de la "spécialiste française du féminisme geek" comme se plait à l'appeler Erwan Cario l'animateur du podcast Ecrans.fr, hein ? Bah je sais pas vous mais moi je trouve ça bien triste. Surtout venant la part de personnes et de journalistes que je respecte. En l'occurrence, je trouve que dans le podcast Ecrans.fr notre auteur a bénéficié d'une complaisance sans bornes.
Parlons aussi de l'exemple de Beyond Good & Evil et Mirror's Edge, l'auteur veut nous faire croire que ces jeux n'ont pas marché parce-que spécifiquement les personnages principaux étaient des personnages féminins. ("It's because i'm black right ?") A aucun moment elle ne se dit que peut-être c'est aussi parce-que ces jeux possédaient des gameplays novateurs et très originaux et ce sont peut-être les raisons pour lesquelles ils n'ont pas très bien marché. Et que c'était aussi difficile à marqueter. Prenons par exemple Dead Space, qui est un survival-horor parue en 2008, la même année que Mirror's Edge donc, qui proposait lui aussi des mécaniques de gameplay novatrices pour son genre. Et étrangement le héros est un homme mais le jeu n'a pas marché non plus, selon EA. La question que je me pose alors l'air idiot (je fais semblant hihi) : Est-ce que les raisons pour lesquelles Mirror's Edge et Beyond Good & Evil ne se sont pas très bien vendus sont nécessairement celles pour lesquelles l'auteur aimeraient vous faire croire ? (Je vous laisse seul juge, après tout t'es grand c'est pas à moi de "t'ouvrir les yeux" wesh).
A présent, venons-en au "geek snobinard". Vous vous demandez surement ce que c'est. En gros c'est le mec qui aime montrer aux autres qu'il est plus pointu que toi sur l'univers que t'aimes. Un connard, en somme. Même si on l'est tous plus moins. L'auteur en donne d'ailleurs un très bonne exemple (c'est rare) en dénonçant ce genre de phrase : "Quoi vous regardez Games Of Thrones ?! Oh les noobs, moi j'ai déjà lu 36 fois le tome 12 lol !" Et selon elle, elle trouve que cela est très souvent reprit comme argument pour défendre ce qu'elle désigne comme le mythe de la "Fake Geek Girl". En gros la meuf qui serait pas là par amour de la culture mais juste pour la recherche de nouvelles proies masculines. Parce-que c'est bien connu qu'une femme c'est pas assez intelligent pour séduire des mecs (de différente manière que ce soit)... Mais au final le "geek snobinard" il est pas sexiste, il est surtout très con. Il va faire ça à n'importe qui "ose" s'intéresser à ce qu'il aime. N'empêche ce qui est intéressant c'est d'observer l'effet inverse, lorsqu'à la place de la culture geek on met le féminisme. Quand moi ou un autre essaie de parler du fond du problème l'auteur va répondre qu'elle n'a pas de conseils à recevoir d'hommes qui, selon elle, ne se seraient pas assez intéressés au féminisme ni au sexisme auparavant pour pouvoir avoir le droit d'en parler. Ça vous rappelle rien ? Moi je vais appeler ça le "Fake Anti-Sexist Boy" ou le "Fake Feminist Boy" qui serait opposé à la "féministe snobinarde". ("Ah ces paternalistes qui veulent tout nous apprendre, à nous qui sommes les vrais...")
Revenons-en à l'analogie avec le christianisme (décidément...) qui concerne cette fois une citation de l'archevêque sud-africain Desmond Tutu, récompensé d'un Prix Nobel de la Paix pour sa lutte contre l'apartheid. Il dit ceci : « Si vous êtes neutre en situations d’injustice, vous avez choisi le camp de l’oppresseur. » Je n'ai nul besoin de préciser à quel point cet citation est prise hors-contexte et vouloir l'assimiler au sexisme geek est d'une idiotie aberrante. En gros si on suit la réflexion de l'auteur, le "sexisme geek" serait une oppression totalement similaire à l'apartheid... Il d'ailleurs assez drôle de voir que son article elle dénonce exactement (encore une fois) ce qu'elle-même fait comme on peut le voir ici. C'est à dire assimiler une forme d'oppression à une autre alors qu'au final ce sont des problèmes très différents. Cette citation me rappelle aussi un certain Jésus de Nazareth, fils de Dieu, qui dans Matthieu 12.30a dit : "Qui n'est pas avec moi est contre moi." Pour ceux qui n'ont pas assez bosser leur cours de catéchismes étant plus jeunes et qui seraient susceptibles de ne pas comprendre la portée de ces propos, ces paroles ont été aussi prononcées par le plus célèbre des seigneurs Siths j'ai bien sûr nommé : Dark Vador, au moment de se faire découpé au sabre laser par Obi-Wan Kenobi sur la planète volcanique Mustafaar dans l'excellent épisode III. On retrouve aussi cette phrase chez d'autres grands humanistes tel que George W. Bush. Cette haine de la neutralité voyez-vous, je ne la comprends que partiellement parce-que justement être neutre est une liberté (plus ou moins fondamentale) et pas forcément dans une situation de conflit direct mais aussi dans un débat d'idées. Pour le coup, moi, je suis pas neutre, je conchie complètement toute forme de misogynie, néanmoins c'est pas parce-qu'un type va rien dire pendant une partie en ligne et qu'il y'a une nana qui va être sommée par un autre con de retourner faire la vaisselle que c'est forcément un connard (le timide qui va fermer sa gueule).
Continuons donc sur l'analogie avec le christianisme car oui c'est bien le christianisme dont il est question car après l'Ancien-Testament y'a le Nouveau-Testament. Après les coups de fouet, il y a le pardon. Et bien c'est exactement la même chose dans l'article de Mar_Lard, après avoir accablé sur des tonnes de paragraphes l'individu blanc de sexe masculin et d'orientation hétérosexuel, elle laisse néanmoins un accès le rédemption. ("Avoue tes péchés et tu sera pardonné car Dieu est miséricordieux") En gros réfléchis pas trop par toi-même mais soutien tout ce que je dis tant mes exemples sont flagrants et atroces parce-qu'il ne s'agit bien sûr pas de cas isolés, et ensuite tu sera pardonné... CAR NOTRE COMMUNAUTÉ EST MALADE. C'est vrai que cette idée selon laquelle il y aurait une maladie et que sa solution (son article) serait la cure est quand même assez flippante.
Déjà parce-qu'elle commence toujours en énonçant le paradigme selon lequel le jeu vidéo et (le milieu geek en général) serait un loisir adolescent et qu'il devrait grandir. Parce-que bien sûr un adolescent est un pervers sexuel qui se masturbe sur internet, etc... Et ce serait donc mal de rester bloqué dans ce carcan là car oui, si vous êtes adultes et que vous appréciez les personnages sexualisés dans vos univers préférés, vous avez un problème, vous êtes malade. (Bon on va un peu parler du fond de manière succincte parce-que d'autres l'ont fait avant moi et puis bon moi je m'attarde surtout la pensée de l'auteur). Prenons par exemple, les covers de comics (mais aussi des pages intérieurs) avec des personnages féminins mais aussi masculins hyper sexualisés que l'on trouve dans son article. Donc en gros c'est pas bien d'être attirant il faudrait nécessairement cacher tout ça. (Genre le couvent wesh) C'est un péché. Je dis pas que certaines fois le fait que certains personnages ne soit là que pour ça m'agace un peu, mais tomber dans l'extrême je dis non. Parce-qu'on a l'impression que je chez l'auteur il n'existe pas de frontière entre fiction et réalité (surtout en ce qui concerne le sexisme en fait) et qu'on aurait pas le droit de rêver parce-que c'est bien connu, l'art n'est là que pour représenter la réalité. Écartons toute notion de fantasme car c'est le mal. Soyons naturalistes, je vous dis. Des mecs comme Adam Warrenn sont des démons dans ce cas et leurs ouvrages de véritables versets sataniques. Et même lorsqu'il s'agît d'une scène de rapport sexuel complètement anodine entre deux personnages consentants l'auteur trouve le moyen d'y trouver quelque chose à redire. En disant que c'est "gratuit". Nan mais il faut quoi au bout d'un moment pour justifier que deux adultes responsables ait droit de b**** ? Une grosse pancarte "Hey mais elle d'accord la gonzesse t'inquiète !" Surtout dans le cas de la relation qui existe entre Batman et Catwoman. Où est le sexisme là-dedans, sérieusement. Bon je vais m'arrêter là pour les comics. Je vais passer sur l'exemple où elle dit que le Parti Pirate serait "le parti des geeks"...
Et aussi sur les différents propos qu'elle a pu recevoir elle ou une autre lors d'une partie en ligne. Internet est vecteur de ce genre de chose, n'importe qu'elle débile se sent plus courageux devant son PC, alors il pourra balancer autant d'insultes qu'il voudra puisque l'anonymat le protège et apparemment elle-même est assez coutumier du fait. Ça n'a rien avoir avec le sexisme. Nul de besoin de préciser que tout les exemples liés au marketing et non aux univers eux-mêmes sont eux aussi irrecevables étant donné que le marketing est le même partout dans toutes les industries, et oui c'est peut-être une découverte pour certains mais le sexe fait vendre et aussi dans l'industrie du jeu vidéo.
Au final dans son article l'un des seules exemples vraiment intéressant est celui sur Miranda et donc sur la communauté du jeu de baston. Là y'a pas grand chose à dire, on a d'ailleurs l'enregistrement vidéo du premier jour de tournoi. Seulement, cela n'est représentatif d'absolument rien, il s'agît juste d'un incident isolé. Là ou l'exemple devient vraiment intéressent c'est lorsqu'Aris prend la parole pour dire que le harcèlement sexuel fait partie de la communauté. Même s'il le dit ça ne veut pas dire que c'est exactement le cas, ici on a juste à faire à un détraqué qui semble avoir un gros problème avec la gente féminine et une vision assez étrange de sa communauté parce-que si dans un cabinet d'architecture le chef de projet est un connard misogyne qui fait du harcèlement sexuel à l'une de ses employés je pense pas qu'il faille blâmer le syndicats des architectes, si tenté qu'il existe (ces connards se font tellement de thunes de toute façon lol). Mais bon là encore la principale intéressée aurait pu porter plainte. Et cela ne prouve pas que les geeks sont sexistes je suis désolé. Dans n'importe qu'elle autre compétition sportive mixte il aurait pu se passer exactement la même chose, le fait que les types jouent à Street Fighter n'y change absolument rien.
Alors là vous vous dîtes : "Mais t'es d'accord avec elle sur le fond mais pas sur la forme en fait c'est ça ? " En fait non, parce-que déjà il n'existe pas à mon sens de communauté geek; qui semblerait selon elle regrouper les fans de jeux vidéo, de cinéma, de comics, d'informatique etc... Donc sous prétexte qu'une personne est attirée par un de ses univers le fait automatiquement rentrer dans la "communauté". C'est complètement idiot et très discriminant de rentrer les gens dans des cases, parce-que ça voudrait dire les millions de personnes qui seraient allées voir Avengers (sous prétexte que ce serait une adaptation de comics) seraient "geeks". De même pour les millions de personnes qui achètent Call Of Duty et Fifa chaque année. A mon humble avis on ne peut mettre dans le même sac des millions de personnes sans avancer des caractéristiques propres sur des questions aussi graves comme le sexisme et sur le simple fait qu'ils partagent les mêmes loisirs. Je me demande vraiment comment on peut une seule seconde établir un socio-groupe seulement sur le simple fait que des personnes apprécient et aiment les mêmes choses (et encore). Pour moi c'est donc un non-sens de parler de "communauté geek sexiste". Surtout que le jeu vidéo s'est nourri des récits d'aventure du Moyen-Âge et des mythes de l'Antiquité (tout comme les comics) pour se forger sa propre identité, donc dire que Zelda ou Mario c'est sexiste ça n'a pas vraiment de sens au final parce-que le récit de la princesse qu'il faut sauver n'a pas été créée au milieu des années 80 c'est beaucoup plus antérieur.
Le jeux vidéo et les comics entre autres sont des enfants illégitimes de milliers d'années de contes et légendes. Il y a sens historique et ancestrale à cela.
Ce n'est donc pas "la communauté geek" qui est sexiste mais le monde dans lequel on vit depuis des milliers d'années comme essaie tant bien que mal de l'expliquer Arnaud Chaudron (aka Caféine) lors de son intervention dans l'émission d'ASI . Les "geeks" sont comme tout le monde, leurs loisirs ne font pas d'eux des êtres à part.
Donc comme je l'ai dis à Mar_Lard sur Twttier, avant ou après qu'elle ait fait référence au fait que je sois un homme (et que donc je ne peux pas comprendre), je n'ai absolument pas attendu son article pour me rendre compte que l'on vivait dans une société phallocrate. Je ne suis pas si naïf (en tout cas pas comme certains de ses lecteurs). Et je rappelle aussi que le sexisme ça marche aussi dans les deux sens (si c'est bien d'égalité dont on parle) comme le rappelle très bien cette vidéo :
Alors là vous vous dîtes : "Mais t'es d'accord avec elle sur le fond mais pas sur la forme en fait c'est ça ? " En fait non, parce-que déjà il n'existe pas à mon sens de communauté geek; qui semblerait selon elle regrouper les fans de jeux vidéo, de cinéma, de comics, d'informatique etc... Donc sous prétexte qu'une personne est attirée par un de ses univers le fait automatiquement rentrer dans la "communauté". C'est complètement idiot et très discriminant de rentrer les gens dans des cases, parce-que ça voudrait dire les millions de personnes qui seraient allées voir Avengers (sous prétexte que ce serait une adaptation de comics) seraient "geeks". De même pour les millions de personnes qui achètent Call Of Duty et Fifa chaque année. A mon humble avis on ne peut mettre dans le même sac des millions de personnes sans avancer des caractéristiques propres sur des questions aussi graves comme le sexisme et sur le simple fait qu'ils partagent les mêmes loisirs. Je me demande vraiment comment on peut une seule seconde établir un socio-groupe seulement sur le simple fait que des personnes apprécient et aiment les mêmes choses (et encore). Pour moi c'est donc un non-sens de parler de "communauté geek sexiste". Surtout que le jeu vidéo s'est nourri des récits d'aventure du Moyen-Âge et des mythes de l'Antiquité (tout comme les comics) pour se forger sa propre identité, donc dire que Zelda ou Mario c'est sexiste ça n'a pas vraiment de sens au final parce-que le récit de la princesse qu'il faut sauver n'a pas été créée au milieu des années 80 c'est beaucoup plus antérieur.
Le jeux vidéo et les comics entre autres sont des enfants illégitimes de milliers d'années de contes et légendes. Il y a sens historique et ancestrale à cela.
Ce n'est donc pas "la communauté geek" qui est sexiste mais le monde dans lequel on vit depuis des milliers d'années comme essaie tant bien que mal de l'expliquer Arnaud Chaudron (aka Caféine) lors de son intervention dans l'émission d'ASI . Les "geeks" sont comme tout le monde, leurs loisirs ne font pas d'eux des êtres à part.
Donc comme je l'ai dis à Mar_Lard sur Twttier, avant ou après qu'elle ait fait référence au fait que je sois un homme (et que donc je ne peux pas comprendre), je n'ai absolument pas attendu son article pour me rendre compte que l'on vivait dans une société phallocrate. Je ne suis pas si naïf (en tout cas pas comme certains de ses lecteurs). Et je rappelle aussi que le sexisme ça marche aussi dans les deux sens (si c'est bien d'égalité dont on parle) comme le rappelle très bien cette vidéo :
(je sais pas vous mais le premier exemple avec l'émission me rappelle étrangement l'exemple avec Miranda et la communauté du jeu baston, la réaction de l'audience, etc...)
Cette vidéo n'est pas là pour vous faire croire que l'homme est autant oppressé que la femme, ce que je veux démontrer c'est qu'à situation similaire ce n'est pas le fait qu'on soit un homme où une femme qui change quelque chose ni même que ce soit dans une émission TV avec un public ou que ce soit une compétition "geek" diffusé et commenté en live sur internet. Le sexisme est le même partout. Comme pour Miranda, il n'y a qu'une seul personne qui a émis l'idée que c'était peut-être un peu sexiste et qui s'est fait remettre en place très rapidement. Et c'est pas pour autant que je vais faire un article sur le sexisme anti-homme qui existe dans ce genre d'émission, parce-qu'on ne peut tout simplement penser le sexisme qu'à l'échelle de la société. Ce n'est pas juste un problème de "geek", ce serai nombriliste et idiot de penser de la sorte. C'est sociétal pas communautaire.
Venons-en à l'humour à présent, j'aimerais rappeler à l'auteur qui dit partout que "l'humour une défense pour les sexistes (par extension racistes, et homophobes) pour déverser leur haine sur les femmes". Donc en gros c'est pas bien de faire ce genre de blagues parce-qu'on serait donc du "côté des puissants". J'suis désolé mais si je dois pleurnicher ou m'énerver à chaque fois que je me ramasse une blague raciste, bah je passerai pour un gros parano. C'est sûr que certaines vannes peuvent paraître limite et donc pas drôles. Mais je suis désolé c'est le principe même de l'humour parfois ça marche parfois ça marche pas. C'est vrai qu'il y a des cons qui utilisent l'utilisent pour faire passer leur opinions, etc... Mais c'est pas une raison pour taxer toute personne qui fait une blague sexiste de sexiste, justement. Et c'est pareil pour le racisme et l'homophobie. Donc je pense qu'on peut rire de tout et aussi du féminisme (mais apparemment pas avec tout le monde). Et comme le dirait Patrice Leconte "surtout à condition d'avoir bon fond".
Venons-en à l'humour à présent, j'aimerais rappeler à l'auteur qui dit partout que "l'humour une défense pour les sexistes (par extension racistes, et homophobes) pour déverser leur haine sur les femmes". Donc en gros c'est pas bien de faire ce genre de blagues parce-qu'on serait donc du "côté des puissants". J'suis désolé mais si je dois pleurnicher ou m'énerver à chaque fois que je me ramasse une blague raciste, bah je passerai pour un gros parano. C'est sûr que certaines vannes peuvent paraître limite et donc pas drôles. Mais je suis désolé c'est le principe même de l'humour parfois ça marche parfois ça marche pas. C'est vrai qu'il y a des cons qui utilisent l'utilisent pour faire passer leur opinions, etc... Mais c'est pas une raison pour taxer toute personne qui fait une blague sexiste de sexiste, justement. Et c'est pareil pour le racisme et l'homophobie. Donc je pense qu'on peut rire de tout et aussi du féminisme (mais apparemment pas avec tout le monde). Et comme le dirait Patrice Leconte "surtout à condition d'avoir bon fond".
Comme dit plus tôt je ne suis pas d'accord avec l'auteur et sa manière de soutenir son discours. Et que même si au final on est plus ou moins, avec de gros guillemets, "du même côté" ça me dérange beaucoup qu'une personne qui semble défendre les mêmes valeurs que moi (liberté, égalité et toutes ces conneries) desserve à ce point un propos qui parait noble au départ : la dénonciation des inégalités. Par des moyens les plus idiots qui soient (sexisme, refus du débat, aucune définitions des termes). Bon je vais pas revenir là-dessus. (J'pourrais écrire un bouquin sa mère!) Et donc au final elle donne du pain béni à ses détracteurs qui sont eux, sexistes et misogynes. (Genre un Eric Zemmour tavu)
Et c'est quand même assez flippant qu'un type comme moi (qui a quand même eu son bac au rattrapage, bon ok j'ai eu 16 en philo mais quand même!) puisse démonter très simplement un article écrit en 6 mois par une étudiante en master de SciencesPo Paris. Et que des personnes instruites tel que des journalistes (plus ou moins reconnus) n'y trouvent absolument rien à redire.
Bon je vais m'arrêter là sinon je sens que vous allez encore plus me détester.
Je vais m'en aller sur une citation d'un de nos plus grands poètes contemporain anglo-saxon (surtout afro-américain en fait), le regretté Tupac Shakur : "Thug Life baby ! Don't believe everything you read, alizay & weed !" Ou si vous préférez un discours plus 80s : "Don't believe the hype !" par Public Enemy.
Conseils de lecture :
.Sexisme chez les geeks : pourquoi le dossier de Mar_Lard est malade et comment y remédier
.Mar_Lard, tu devrais peut-être juste changer d’amis, non ?
Conseils de lecture :
.Sexisme chez les geeks : pourquoi le dossier de Mar_Lard est malade et comment y remédier
.Mar_Lard, tu devrais peut-être juste changer d’amis, non ?
"Je ne fais même pas partie de la communauté "geek" d'ailleurs, qui est à mon sens une hérésie. (Le titre du blog est juste là pour attirer les visiteurs lol)"
RépondreSupprimer" il n'existe pas de communauté geek; qui semblerait selon elle regrouper les fans de jeux vidéo, de cinéma, de comics, d'informatique etc..."
Je trouve ça marrant que y'ait aucun rapport entre ces sujets, puisque le blog s'intitule "geek's land, comics&geek culture" et qu'il parle de jeux vidéos, de comics et de Star Wars dans ses dernières occurrences.
Mais sinon, ouais, t'as raison, y'a absolument rien qui relie ces choses entre elles.
Et je me demande bien quel sorte de chaland c'est supposé "attirer" si personne n'aime ces sujets en bloc.
Il n'y a certes rien qui lie ensemble les JV, les comics, Star Wars, les sciences dures et Tolkien dans la culture geek.
Mais de la même manière il n'y a rien qui lie le DJing, le Breakdance, le graffiti, les block party et le rap dans la culture hip-hop.
Certians diront "les modes de socialisation" mais je ne suis moi-même pas forcément convaincu.
Pourtant pour certaines personnes ces distinctions semblent faire sens, puisqu'elles s'en revendiquent. Ou qu'elles appellent leur blog ainsi. Ou qu'elles mettent dans leur boutique des comics, des Warhammers, des jeux vidéos et des figurines de Star Wars. Ou pourquoi elles se dénomment elles-mêmes "geek", tiens.
Botter en touche "les geeks ça n'existe pas, et d'abord ils sont pas sexistes et d'abord tout le monde est sexiste" c'est pas vraiment l'intervention la plus originale que j'ai pu voir.
Tu soulèves un point hyper intéressant, en fait ce que je veux avant tout dire que c'est que la "communauté geek" n'existe pas en tant que groupe social et ne peut définir un phénomène tel que le sexisme, parce-que tous ces individus ne sont liés que par leurs loisirs. Le fait qu'ils se considèrent comme "geek" ne les définit en rien à l'échelle de la société, ils sont pour ainsi dire comme tout le monde au final.
RépondreSupprimerOn peut se considérer "geek" pour rigoler à la limite mais ça ne peut être à aucune analyse social, c'est quelque chose de personnelle. C'est comme se considérer comme un lecteur de romans et policer ou fan de foot, c'est pareil.
Pour le hip-hop on peut le définir comme une sous-culture à l'image de la culture geek d'ailleurs mais ça s'arrête là car encore une fois vu qu'au final c'est devenu de l'entertainement capitaliste comme n'importe quelle industrie on peut pas définir ça comme un groupe social.
Je dois t'avouer qu'avec le temps le titre de mon blog me fait un peu chier, j'ai à peine 19 ans mais ça va faire 4 ans que je le tiens, à l'époque je croyais à tout ça. Aujourd'hui j'ai mûri, j'ai appris. Et donc je pense que s'appeler "geek" est très intelligent.
Merci pour ta contribution :)
Quand j'étais en école d'info il ya quelques années, le sens du terme "geek" a nourri de très nombreuses pages de forum, pour tenter de le définir : Est ce qu'un geek c'est seulement celui qui est en train de coder une interface graphique entière, est ce que c'est toutes les personnes de l'école (quand même, en informatique...), est ce que c'est celui qui passe 23h/24 sur WOW....
RépondreSupprimerBref, avant même de rentrer dans le problème du sexisme, il a déjà de quoi nourir de nombreux trolls sur la définition de ce mot, d'autant plus maintenant qu'il est "a la mode".
Comment, à partir d'un terme sans définition universelle faire une étude sérieuse!
L'apporche théologique est interressante pour expliquer son argumentaire! Après, au final, elle aura quand mm réussi à faire réagir des gens qui probablement ne s'interressaient pas plus que ca aux problèmes de sexisme en général!
Au final des mecs et des filles atteint d'un niveau de sexime """normal""" (avec plein de guillemets!) ont lu son article, n'ont pas aimé se faire traiter de "Connard intégriste", et ont donc peut etre eu la bonne idée de lire d'autres papiers, comme celui ci par ex!
Donc au mieux : un peu de sensibilisation, peut etre de nouvelles vocation de luttes découvertes...
Au pire : une bonne tranche de Lulz, avec des vrais morceaux de troll dedant!
Hummm...
RépondreSupprimerBeaucoup de chose à dire.
1 . La définition du Geek
A mon point de vue personnel (attention personnel, lève les index, zieute par dessus ses lunettes)
Et bien ça existe, c'est flou peut être, mais ça existe.
Quand t'as vécu ton enfance comme une créature anormal parce que tu n'aime pas spécialement ce que "tu devrais" et en plus que tu aime des trucs bizarres. Puis des fois, tu passe une enfance normal et tu te focalise sur un "trucs bizarres"
C'est que t'es un peu geek
D'ailleurs, c'est plus une insulte qu'on s'est approprié par la suite
Le geek, c'est le "fou" , c'est bien sa définition, aimer déterrer des fossiles et exhiber des crottes d'animaux parce qu'il sont vieux de plus de 1000 ans, et oui, tu deviendra un "geek" pour les gens "normaux"
Si tu n'aime une sous-culture (c'est le terme il parait), c'est que tu prend le risque de "PASSER" pour un "geek".
On est pas forcément une communauté, parce qu'à la base, il n'y avait pas internet, et parce que en général, on crée notre "folie" tout seul dans notre coin et nous façonnons qui nous sommes.
La communauté, c'est malgré tout formé par la suite autour de magasins et de forums par la suite.
Personnellement, j'adore la SF à la K.Dick, la fantasy à la Tolkien, j'adore l'humour à la Pratchet et D.Adams, j'adore les mangas et les comics, et je joue à Magic, à des RPG, à des jdr etc....
Ce qui me "met dans une case", c'est que si je dis ça à un inconnu admis comme "normal" , il me regardera comme un bête curieuse et se débarrassera de moi vite fait.
Donc notre définition existe selon moi.
On prend l'exemple du Hip Hop, j'imagine qu'on aurait pu les traiter de fous à une époque, jusqu'à ce qu'il soit accepté comme normal (son entrée dans le monde sportif en particulier).
Et c'est également, une communauté floue parce que dans le Hip Hop, il y a diverses choses/mouvements/pratques qui ne se reconnaissent pas forcément
Ton site s'appelle Geeks Land Subkultur, c'est que t'as aussi une petite idée de ce qui te vaut une étiquette de Geek lorsqu'on te la colle en pleine gueule.
Bref, ça, c'est chose faite.
2. Concernant l'article et le "sexisme chez les geeks"
RépondreSupprimerAlors, non, je n'étais pas conscient du sexisme dans les univers geeks.
Ni du racisme d'ailleurs.
Et oui, l'article m'a un peu ramené à la réalité du genre "bah oui, les geek sont comme tout le monde en fin de compte"
Puis j'ai pesé et sous pesé parce que l'article de Mar_lard est très extrémiste comme tu le dis et surtout, il possède des erreurs et des points critiquable.
J'ai pris tout ça et j'ai fait mes propres recherches sur le net et dans mes souvenirs.
Je me suis rendu compte que je n'avais pas été activement sexiste et qu'en général lorsqu'il y avait une fille potentiellement intéressé par des activités geek, on avait plutôt tendance à l'encourager voir à l'étouffer à vouloir l'intégrer dans nos petits groupes de "fous"
Je me suis rendu compte que les produits de consommation et sous-culture geek, eux, pouvait souvent être sexisme par contre.
Humm, je me suis dis la même chose que toi Nox_ley : Le Racisme, chez les geeks aussi?
Là par contre, après réflexion, non, pas spécialement de racisme chez les geeks, n'étant pas dans le groupe "blanc-hétéro", je peux attester personnellement, je n'ai jamais vu ça, et dans les contenus culturel geek , c'est plutôt coloré en général (sauf peut être des fois, comme avec Tolkien, qui malheureusement associe la couleur de peau des humains à leurs méchanceté, "les couleurs de peau basanés et les visages noir qui sont par delà les mers qui sont des barbares sauvages et corrompu", mais Tolkien, il était à une autre époque aussi)
Le racisme ne touche pas spécialement la culture geek, mais... le sexisme oui, donc il y a bien un problème
3. la critique et Mar_Lard
RépondreSupprimerLa critique a été un déluge, illisible et impossible à suivre, entre une invasion de trolleurs des cavernes et des gens qui voulait "débattre".
Parce que débat il y a !
L'article est très critiquable, surtout quand elle vise des trous à trolls en associant tout le monde.
Comme si on était tous coupable des gamins mal élevé qui joue à CallOf et qui insultent à tout va dès qu'on se connecte (et en général, ils sont pas spécialement sexiste, ils sont sexiste/homophobe/raciste/machin-iste etc)
L'article était imparfait, plein d'imperfection, mais il a fait un beau nuage de poussière.
En est ressortie, les journalistes, PcInpact, Arretsurimages, Nolife, JournalDuGeek, CanardPC etc... qui ont réagit,
- certains en annonçant une prise de position comme PCInpact et JDG qui ont mis un edito et un point d'honneur, a reconnaître ce problème et a travailler à le combattre, sans commentaire ou critique sur l'article de Mar_Lard.
- D'autre en essayant de s'emparer de Mar_lard pour la chouchouter, comme Arretsurimages, Nolife, GameBlog et en lui disant oui à tout
- Ils y a ceux qui s'en foute totalement aussi
- Et puis d'autre, qui reconnaissent le problème, mais qui avait à redire, parce le journaliste critique aussi et creuse les sujets normalement.
Pour ces derniers, j'ai vu ce dont tu parle concernant Mar_Lard, elle s'est braqué en mode extrémiste, on a pas le droit de critiquer, ni d'en parler, sinon tu es contre elle, et un méchant...
On peut le voir sur twitter avec CanarPc et Mar_lard... c'est digne d'une cours d'école.
Au final, ils se retrouvent fâché, ce qui est dommage...
Alors qu'au final CanardPc a pondu 10 pages sur le sujet (ce qui est ÉNORME, j'ai jamais vu d'article qui prenne autant de place dans leur papelard)
Bien dommage que Mar_Lard rejette des gens qui au final apporte du contenu.
Dommage aussi qu'elle semble refuser que le changement soit déjà en marche avant même qu'elle fasse un article.
Par contre, je ne vois pas trop l’intérêt de dédié un article aux erreur de Mar_Lard qui n'est pas journaliste, ni politicienne.
Tout ça ne change pas grand chose sur le fait qu'il y a bien un problème et qu'il faudrait qu'on y fasse plus attention.
Et on a pas besoin d'utiliser une guillotine pour ça, on a pas besoin de sortir dans la rue comme pourrait le dire l'odieuxConnard.
Les journalistes, qui sont notre voix, doivent critiquer le sexisme lorsqu'il y a. Et apparemment, un certain nombre se sont déjà engagé.
Et nous nous devons arrêter de consommer de la merde en boite.
Si on en est capable.
Ou continuer à faire comme tout le monde, continuer à boire des sodas bourrés de colorants et manger des raviolis 100% pur boeuf de cheval qui sont en fait et surtout des déchets industriels.
1.
RépondreSupprimerJe dis pas que c'est débile ou forcément faux de se considérer comme geek, ce que je veux dire que lorsqu'on veut faire une analyse sociologique cette donnée n'a aucune valeur. Et surtout dans un sujet aussi grave que le sexisme. Je sais bien que quelques groupes se sont formés avec/grâce à internet mais c'est toujours quelque chose de marginal à l'échelle de la société et ne peut toujours être pris en compte. Quand bien même on peut se sentir oppressé, être geek n'est pas une nature mais une fonction. C'est quelque chose qui touche aux loisirs, c'est pas une discrimination naturelle. On ne naît pas geek, on le devient.
L'exemple du Hip-Hop peut paraître intéressant mais pas si similaire que ça à la "culture geek". Déjà parce-qu'avant d'être une culture c'était un mouvement, qui rappelle des luttes plus anciennes pour les afro-américains. Et là pour le coup la discrimination est naturelle, c'est le racisme. C'est vrai que le fait que les afro-américains aient repris le mot "nigger" pour se le réapproprier et donc donner "nigga" peut être une similitude mais ça s'arrête là car au c'est (le rap) devenu de l'entertainement capitaliste mainstream comme n'importe quelle industrie (en l'occurrence musicale) on peut pas définir ça comme un groupe social, surtout quand ça touche des millions de gens.
Pour ce qui est du titre de mon blog je t'avoue qu'avec le temps il me fait un peu chier, j'ai à peine 19 ans mais ça va bientôt faire 4 ans que je le tiens, à l'époque je croyais à tout ça. Aujourd'hui j'ai mûri, j'ai appris. Le titre est surtout devenu ironique et j'ai surtout pas les moyens de payer un graphiste pour le changer... Mais je ne condamne pas qu'on puisse se considérer geek, c'est juste que c'est quelque chose de "flou" comme tu dis et que tu peux pas utiliser ça comme donnée dans un article qui possède un ton pseudo-scientifique.
2.
Pour ce qui est des "oeuvres sexistes" en elles-mêmes je parle du marketing mais aussi que le jeu vidéo s'est inspiré des mythes et légendes antiques comme ceux du Moyen-Âge que donc ils sont inspirés de ses histoires là pour forger une image du héros traditionnel, un homme qui sauve quelqu'un. Donc ce ne sont pas les jeux qui sont sexistes en eux-mêmes. C'est juste une partie de ce qui a été produit artistiquement depuis des siècles. Le seul truc qu'on lui reprocher c'est de pas être si différent que ça du reste de la production artistique. De pas faire de progrès significatif. (Ça marche aussi pour les comics, etc...)
3.
Je suis assez d'accord avec toi pour le portrait de l'auteur beaucoup de médias on été complaisant avec elle, mais je pense sincèrement qu'ASI a essayé de créer un débat avec différent avis même si c'était pas parfait, ce que Nolife-Ecrans n'a pas fait. Ce qui est dommage.
Pour le fait de traiter Mar_Lard comme une journaliste je pense que je suis bien obligé puisqu'elle écrit un article et refuse le débat. C'est ni une scientifique, ni une politicienne, ni une journaliste, c'est juste quelqu'un qui croit en un truc et veux l'imposer comme LA vérité tel Paul qui va évangéliser les corinthiens.
Et je dois avouer que je n'aime pas ça. Ce qui m'a surtout alerté c'est qu'elle soit irrespectueuse et insultante, c'est une des choses qui m'ont poussé à prouver sa malhonnêteté intellectuelle dans mon article, et ensuite m'attaquer directement à ses idées, et donc sa rhétorique.
Merci pour ta contribution.
Ah oui, j'oubliais, sache aussi que le racisme existe bel et bien aussi chez les geeks. Tu te feras facilement insulter dans une partie en ligne (surtout en FPS) par des mecs pas très futés s'ils se rendent compte de quelque façon que ce soit de ton origine ethnique. Et je te parle pas de l'industrie (comme dans toutes) qui est à ce niveau-là assez monochrome. Après, se plaindre qu'il y a pas assez de noirs dans le JV (et le milieu) je trouve pas ça très intelligent, ça voudrait dire qu'on exigerait une sorte de parité ethnique, ce que je refuse. Je préfère la compétence à la couleur. Le fait que ce soit pas 50/50 (ce qui serait absurde) s'explique historiquement mais aussi socialement, regarde le sport par exemple. Dans les quartiers défavorisés de n'importe quel pays développé tu verras que le sport et dans une moindre mesure la musique sont des exutoires pour beaucoup de jeunes. Dess gens s'en plaignent d'ailleurs, du genre "faut arrêter de leurs dire qu'ils ne peuvent devenir que rappeur ou joueur de foot".
RépondreSupprimerAprès le JV c'est un grosse industrie de l'entertainement et ça requiert aussi un niveau d'études et donc un niveau de technicité assez élevé. Faut pouvoir avoir accès à ces études-là, etc... Et dans un pays comme les Etats-Unis par exemple, qui est le plus gros marché, c'est pas toujours facile.
Après pour ce qui est des persos noirs dans le "milieu geek" c'est comme pour le perso noir au cinéma, c'est de temps en temps bien écrit et parfois caricatural. Mais oui j'aurais pu faire quasiment le même article que Mar_Lard sur le "racisme geek". Et même donner des exemples personnels, c'est dire.
Ça marche bien sûr aussi pour les populations maghrébines et hispaniques. J'ai pris l'exemple des noirs pour des raisons historiques, comme l'esclavage par exemple.