mardi 16 juillet 2013

12 Years A Slave

Cette nuit est sorti le premier trailer du prochain film de Steve McQueen, pas le babtou, nan. Le négro qui fait des films chelous avec Michael Fassbender. Pour le coup notre talentueux rouquin ne tient pas le rôle titre dans cette adaptation de l'histoire vraie de Solomon Northup, violoniste afro-américain né libre dans l'Etat de New York puis kidnappé et revendu en 1841 à une plantation de coton en Louisiane. Homme libre réduit à la condition d'esclave Solomon va devoir affronter un maître cruel campé par le génialissime Michael Fassbender. Solomon sera quant à lui interprété par Chiwetel Ejiofor (Children Of Men, American Gangster, Dirty Little Tings), ils seront accompagné à l'écran par la trop rare Alfre Woodard, Paul Giamatti, Brad Pitt, Benedict Cumberbatch (Sherlcok), Sarah Paulson qu'on a pu apercevoir récemment dans l'excellent Mud et Michael K. Wiilliams, l'éternel Omar de The Wire. Autant dire que le jeune réalisateur s'est offert les faveurs d'un casting cinq étoiles pour son troisième film. Et tout ça magnifié par la B.O de Hans Zimmer, le compositeur allemand qui se fait de plus en plus remarqué depuis Inception, dont il reprend d'ailleurs un des thèmes au début de cette bande-annonce avant de laisser la musique intra-diégétique du violon de Solomon embrasser nos esgourdes.
Steve McQueen a donc choisi pour son troisième long métrage de traiter de l'esclavage par le prisme du calvaire qu'a vécu Solomon pendant douze (d'où le titre), on ne peut donc être qu'impatient étant donné l'excellent travail qu'il a fourni sur Hunger et Shame, ses deux précédents films. Hunger nous narrait la longue détention du leader de l'IRA, Bobby Sands. Shame, lui, faisait le portrait d'un cadre d'une entreprise new-yorkaise en proie à des pulsions sexuelles toujours plus répétés. Ces deux films ont bien une chose en commun (outre le fait que Fassbender y tienne les rôles principaux), c'est bien ce naturalisme avec lequel Steve filme ses scènes. Ce qui faisait presque passer Shame pour un film pornographique. Nul doute que le jeune réalisateur saura traiter le thème de l'esclavage dans 12 Years A Slave à la perfection, du moins on l'espère.
Bon, je vais arrêter de faire semblant. J'attends surtout ce film parce-que le mec a quand même eu les couilles de citer dans la bande-annonce un de mes passages préférés de la Bible, citation qui rappelle aussi à quel point c'est un livre humaniste : "That servant who don't obey his Lord [...] shall be beaten with many stripes" Bon, c'est pas la vraie citation mais on s'en fout (ça doit être quelque part dans Luc). Et ouais, ça titille ma petite fibre niggatheist. 
Au final, espérons simplement que ce film saura éduquer toute une génération de jeunes gauchistes ignorants comme a su le faire La Rafle en son temps, parce-que c'était bien sympa Django mais c'était pas larmoyant pour un sou et puis il se fait vieux Kunta Kinté.
Alors pitié allez voir ce film à sa sortie en salle, ça l'aiderait peut-être un peu vu comment il pue l'Oscar à trois kilomètres.

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